Fais-le.

C’est le mot d’ordre qui rend en désordre certaines de mes pensées qui s’étaient bien rangées, bien accrochées sur une folie étagère. C’est le comprimé pour un mal de tête qui revient de temps en temps, pour une tête si pressée d’en finir dans tous ses états qui désunissent. Quand la logique rencontre les sentiments, il y a quelque chose de tragique, il y a quelque chose qui désespère, et ce quelque chose c’est la solitude qui laissait étrangères les bonnes intentions, devenues muettes face à tout un sens que je m’étais fait dans ma tête.

Quand je mettrai le pied sur scène et que je regarderai en avant, je ne verrai pas grand-chose, je ne verrai pas grand-monde, certes. Mais j’entendrai ce que j’ai à raconter, et je saurai avec certitude qu’en choisissant mes mots pour les gens que je ne connais pas, j’aurai tout tenté.

C’était ça, la fin.

Fais-le.