Mis en échec

« Je te veux et je t’en veux »,

Déclara tout envenimé

Le fou d’orage

 

La reine le frôla pour une dernière fois

Voilà ses tempêtes qui le prennent en otage

Et les siennes, qu’est-ce qu’elles sont belles

Elles dévorent, elles dévient, écrivaines

Les passages de son âme encore mal écrits

 

On a entendu le silence après la pluie

Qui faisait le beau temps dans les yeux du fou

Toutes les paroles absentes de sa bouche

Évidente qui ne faisait que du vent

 

Le fou a touché la solitude

La partie, elle a gagné

La reine ne le voit plus

Le sourire, elle l’a perdu

Le fou a pris la fuite,

Gagnant du temps,

Comme à l’habitude

 

Mais il lui manque une case

Pour s’échapper d’une femme de toutes les natures

Qui ne peut être détrônée de son ciel mature

La fureur des sentiments, longtemps elle cause

 

Mais il se dit qu’il ne va pas se caser

Car les tempêtes, si belles qu’elles soient

Ne sont jamais que des paysages éphémères

Qui rendront sa folie que plus amère.